Quel régime alimentaire pour une hépatite ?

Quel régime alimentaire pour une hépatite ?

L’hépatite est une maladie qui touche de nombreux Français. Qu’est-ce au juste que cette maladie ? Quel régime alimentaire pour les personnes qui en souffrent ?

Qu’est-ce que c’est qu’une hépatite ?

Une hépatite est une inflammation du foie qui peut avoir une origine virale ou toxique. Dans la majorité des cas, l’hépatite est liée à un virus. En l’état actuel des connaissances médicales, 5 virus – A, B C D et E – sont à l’origine de cette inflammation du foie.

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Il s’agit d’une pathologie relativement grave qui peut provoquer des complications type cancer du foie ou cirrhose. Aujourd’hui, à travers le monde, ce sont 257 millions de personnes qui sont touchées par l’hépatite D et 71 millions par l’hépatite C. À elle seule, ces deux formes provoquent le décès de plus de 1,2 million de malades.

Nutrition et hépatite virale

La grosse difficulté pour les personnes qui sont atteintes de cette maladie, c’est que le foie est un organe vital. Il intervient dans un nombre très important de mécanismes notamment de régulation et de stockage d’énergie.

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Il est donc essentiel d’adapter son alimentation pour soulager le foie et lui éviter une surcharge de travail. C’est la raison pour laquelle les personnes présentant une forme virale d’hépatite chronique doivent privilégier une alimentation variée.

Les aliments figurant parmi les groupes suivants sont recommandés : fruits et légumes, produits laitiers, céréales et enfin viande poisson ou œuf.

Pour rentrer dans le détail, le régime alimentaire d’une personne souffrant d’hépatite doit inclure :

    • un apport calorique adapté : pour éviter de surcharge de travail au foie, il faut adapter son apport calorique en fonction de sa morphologie, de son activité physique, de son sexe ou encore de son âge ;
  • un apport alimentaire pauvre en sucre et acide gras ;
  • une quantité journalière de protéine suffisante : l’absorption de protéines en quantité suffisante permet la régénération des cellules du foie et empêche la fonte musculaire ; des fruits et légumes, de préférence frais, à défaut en conserve. En effet, les antioxydants contenus dans les fruits et légumes contribuent à lutter contre les radicaux libres. Ces derniers sont impliqués dans la dégradation cellulaire ;
  • une absence totale d’alcool : en effet, la toxicité de l’alcool sur le foie a été démontrée, y compris pour des doses qui peuvent paraître peu importantes.

Si vous êtes atteint par cette pathologie, il est important de retourner vers votre médecin traitant qui saura vous conseiller.

Enfin, il est très important de ne jamais sauter un repas et de boire beaucoup d’eau. En effet, il faut boire l’équivalent de 1,5 l d’eau tous les jours sans attendre d’avoir soif pour permettre l’élimination plus rapide des toxines.

Cette eau peut être sous forme de n’importe quelle boisson à partir du moment où celle-ci n’est pas sucrée (thé, café, jus pauvre en sucre, etc.).

Quels sont les traitements contre les hépatites virales ?

Aujourd’hui, la médecine ne sait pas soigner totalement toutes les formes d’hépatite virale. En effet, les soins nécessaires ne sont pas identiques en fonction du virus à l’origine de cette pathologie.

Les traitements actuels sont :

  • hépatite A : c’est la forme la plus bénigne de cette maladie. En théorie, notre corps est capable de la combattre facilement en quelques semaines. Il existe un vaccin hépatite A à titre préventif ;
  • hépatite B : selon l’Institut pasteur, à ce jour, il y a aucun traitement permettant de traiter une hépatite B aigüe. Pour améliorer les chances de guérison, il est généralement prescrit des médicaments antiviraux dont l’efficacité est encore à améliorer. Pour s’en prémunir, il existe toutefois un vaccin contre l’hépatite B depuis 1981. Son efficacité a été démontrée ;
  • hépatite C (VHC) : le virus responsable n’a été identifié que très récemment, à la fin des années 1980. Il existe à ce jour pas encore de vaccin contre l’hépatite C. Aujourd’hui, de molécules permettent d’atteindre des taux de guérison compris entre 45 % et 85 % ;
  • hépatite D : il s’agit d’une forme peu fréquente quand il est possible de se protéger grâce au vaccin de l’hépatite B.